La Phytothérapie est une méthode thérapeutique holistique qui utilise les propriétés, les principes actifs et toute l’énergie vitale fournis par les êtres du Royaume Végétal pour prévenir et traiter les déséquilibres qui se manifestent dans le corps de l’Être Humain et qui peuvent déclencher des maladies, avec des répercussions sur l’âme et l’esprit.
L’utilisation des plantes à des fins thérapeutiques est aussi ancestrale que l’existence de l’Être Humain, et son développement et son application ont acquis une notoriété dans diverses civilisations du monde entier au fil du temps. Ce n’est pas un hasard si l’Organisation Mondiale de la Santé reconnaît la Phytothérapie comme l’une des Thérapies Non Conventionnelles.
Au Portugal, la Phytothérapie n’a été reconnue légalement qu’en 2003 comme pratique thérapeutique, étant également enseignée aux yeux de l’État comme une licence.
Alimentation et Santé
La frontière entre l’utilisation des plantes pour nourrir l’Être Humain — les fruits, les légumes, les céréales et les légumineuses doivent avoir un poids supérieur à 70 % dans la roue alimentaire — et la prévention et le traitement des déséquilibres, souvent appelés maladies, est très étroite. Le persil est un aromatique essentiel dans la cuisine en raison de sa richesse en vitamines et minéraux essentiels à notre corps, mais en phytothérapie ses propriétés (antioxydantes, anti-inflammatoires, diurétiques, entre autres) aident à renforcer le système immunitaire, à vaincre les calculs rénaux, des crampes menstruelles ou, par exemple, une sauce de persil sous l’aisselle d’une femme enceinte tarit le lait maternel. La Moringa, quant à elle, est l’arbre choisi par les Nations Unies pour lutter contre la faim dans de nombreux pays sous-développés, en raison de sa grande richesse en nutriments, mais ses propriétés et ses principes actifs la rendent unique dans le traitement de l’anémie, des rhumatismes ou des maladies dégénératives.
Chaque jour qui passe, de plus en plus de personnes se tournent vers la phytothérapie comme moyen de guérison naturelle. Une option justifiée par le peu d’effets indésirables qu’ils présentent, car ce sont des produits naturels, et aussi par le faible risque de dépendance qu’ils présentent. Une réalité séduisante par rapport aux médicaments commercialisés par l’industrie pharmaceutique qui utilisent des principes actifs présents dans les plantes et, dans de nombreux cas, sont extraits ou servent de moule à des molécules produites par synthèse chimique, dont le produit final présente de nombreuses contre-indications et effets secondaires.
Prenons l’exemple d’un simple mal de tête, d’une fièvre ou d’une inflammation que l’on peut traiter avec de l’écorce et des feuilles de saule, mais qui est désormais vendu dans le monde entier par l’industrie pharmaceutique via l’Aspirine.
Qui supervise la Phytothérapie
Au niveau mondial, c’est l’Organisation Mondiale de la Santé qui a le pouvoir d’influencer les décisions politiques concernant les produits à base de plantes. Or, les médicaments à base de plantes, qui ont une valeur clinique, pharmaceutique et économique indiscutable, sont, aux yeux des autorités réglementaires et des structures politiques, au Portugal et en Europe, considérés uniquement comme des compléments alimentaires.
Les produits Phytothérapeutiques sont des « Denrées alimentaires destinées à compléter une alimentation normale… », précise la législation actuellement en vigueur (Directive 2002/46/CE).
L’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments est responsable de la réglementation et du contrôle des compléments alimentaires en Europe, tandis que sur le territoire portugais, ces fonctions sont confiées à l’Autorité de Sécurité Alimentaire et Économique (ASAE) et à la Direction Générale de l’Alimentation et de la Médecine Vétérinaire (DGAV).
Il est consensuel que les produits phytothérapeutiques, c’est-à-dire produits à partir de plantes, soient sûrs, car ils doivent respecter les recommandations et toutes les conditions prévues par la législation portugaise et européenne, telles que la directive 2004/24/CE du 31 mars 2004. Ce n’est pas un hasard si dans de nombreux pays européens et asiatiques, les traitements par la phytothérapie sont pris en charge par les systèmes de santé respectifs.
Comment utiliser la phytothérapie ?
La façon la plus simple d’utiliser la phytothérapie est d’ingérer des infusions de plantes, ou de leurs parties, fraîches ou séchées (feuilles, tiges, racines, écorces, graines), ainsi que des fruits, des légumes ou encore des algues. Il existe ensuite des produits phytothérapeutiques, vendus sur le marché sous forme de compléments alimentaires, gélules, sirops, élixirs, pommades, teintures, gouttes, entre autres. Un exemple est la gamme HemoPhyton, distribuée exclusivement par Esfera Dourada, qui est soigneusement préparée et contient la mémoire des archétypes célestes des plantes.
La plupart des plantes agissent sur un ou plusieurs organes et plusieurs plantes peuvent se compléter ou se dissocier. Il est donc essentiel de ne jamais oublier qu’en phytothérapie il y a aussi des risques et que toutes les mises en garde doivent être strictement respectées, comme la dose journalière recommandée, l’état de la personne, enceinte ou allaitante, si vous avez une hypersensibilité ou une allergie à certains des constituants de la plante ou des plantes.